Les chatouilles

Pourquoi rions-nous quand on nous chatouille ?
Pourquoi ne rions-nous pas quand nous nous chatouillons nous-mêmes ?
Ces questions et cette différence essentielle ont intrigué des savants depuis la nuit des temps. Socrate fut, paraît-il, un des premiers théoriciens de la chatouille ! Il n’est peut-être pas nécessaire d’en chercher davantage sur Internet, à moins qu’on ne veuille absolument tomber sur des sites pour le moins coquins ; sachez juste qu’une étude menée en 1997 à l’Université de Californie – quid de la sélection des chatouillés/chatouilleurs ? – démontre bien que le rire provoqué par les chatouilles est un réflexe physique et non une réaction sociale.
Comme dans Guili Guili, certaines chatouilles font de l’effet aux animaux, mais les particularités de leurs systèmes vocaux ne nous permettent pas de les entendre rire ; ils émettent néanmoins des sons de respiration correspondant au rire humain.
L’hilarité des rats, qui se situe dans la gamme des ultrasons, n’est pas perceptible par nos oreilles – heureusement, si l’on peut se permettre !
En revanche, ce sera un plaisir de partager la lecture de cet album avec votre tout-petit, en la ponctuant de chatouillis… qui seront stoppés à temps.
Si vous souhaitez prolonger ce moment de détente, vous pouvez varier ses sensations en le chatouillant doucement avec une plume (devenue marque-page de l’album), ou simplement en lui soufflant dans le cou, sous ses petons, ou en lui fredonnant la comptine de la petite bête qui monte, qui monte…
Il paraît qu’un enfant que l’on chatouille a plus de chances de devenir un adulte enclin à accepter ce qu’il ne maîtrise pas… et donc à s’ouvrir plus facilement aux autres !
Avec son propre consentement,
bien sûr ...